Les travaux de transformation ou de rénovation de bâtiments demandent souvent la neutralisation, le déplacement ou l’enlèvement de la cuve à mazout. Ces opérations sont encadrées par des mesures de sécurité très strictes. En effet, s’agissant d’une cuve d’hydrocarbure, une citerne à mazout réputée vide ne l’est jamais réellement. D’inévitables résidus gazeux, liquides et solides hautement inflammables y persistent et représentent une menace constante.
L’étape incontournable de la neutralisation
Lorsque la cuve est enterrée et que son enlèvement n’est pas prévu, la législation oblige le maître d’ouvrage à procéder à sa neutralisation pour parer à tout risque d’explosion. Le recours à des professionnels agréés est indispensable, les risques inhérents à la manipulation de récipients d’hydrocarbures étant trop élevés. Ces spécialistes sont visibles sur le site https://tanketech.com/. La cuve est entièrement vidée de tous les résidus solides et liquides par pompage à l’aide d’un camion-citerne dédié et aux normes ADR. Elle est par la suite nettoyée au moyen de produits chimiques adaptés et projetés à haute pression. Tous ces produits sont aspirés par le même camion-citerne puis transférés dans un centre de traitement des déchets agréé. C’est la phase de dégazage, suivi immédiatement de l’inertage qui consiste à combler la cuve avec un gaz ou un matériau inerte. La citerne est alors considérée comme définitivement sécurisée.
Le démontage est maintenant envisageable
Une citerne peut être enterrée ou aérienne, c’est-à-dire apparente, dans une cave, un local technique, une cour. Dans le cas d’une cuve enterrée destinée au démontage, il y a lieu de procéder préalablement à la neutralisation telle que vue précédemment. Toutefois, l’inertage ne pourra être réalisé qu’avec du gaz ou de la mousse pour d’évidents problèmes de poids. Pour permettre l’extraction, l’enlèvement et le déplacement de la cuve, une tranchée est creusée autour de celle-ci. L’espace laissée sera tout de suite comblée pour éviter les accidents. Le traitement d’une citerne aérienne relève d’une approche identique. Il est toutefois impératif de redoubler de précautions lors de la mise hors service et le débranchement de tous les dispositifs associés, vannes, valves, pressostats. Leurs jonctions avec la cuve se font effet à l’air libre. L’éventuel découpage de la citerne peut alors être envisagé sans crainte d’accident igné.
La dernière étape : l’enlèvement
Une cuve désaffectée prend beaucoup de place. Son inutilité n’en apparaît alors que plus flagrante. La nécessité de son enlèvement ne soulève aucun doute. Le matériel peut être retranché dans son intégrité. Il peut notamment être cédé en l’état à des entreprises de recyclage ou à d’éventuels acquéreurs ultramarins. La citerne peut également faire l’objet d’un démantèlement par découpage. Une entreprise spécialisée est vivement conseillée du fait des dangers inhérents au travail des métaux constituant les parois de ces citernes. L’utilisation de grignoteuse pour un découpage à froid est incontournable. L’emploi de l’oxycoupage ou la disqueuse sont impensables !
Du début du chantier jusqu’à sa bonne fin, le respect de l’environnement et la prise en compte vigilante des impératifs de sécurité doivent primer.